Article – Sud-Ouest du 04/01/2022

L’association est parfois la première porte d’entrée pour les victimes qui souhaitent parler de leur affaire, voire la porter en justice
Ceux qui lisent attentivement la presse pourraient avoir l’impression que le nombre de cas d’incestes jugés devant les tribunaux progresse. Une donnée permet de penser que la parole s’est libérée concernant cette question : le nombre de cas traités par France Victimes.

L’association est implantée sur plusieurs sites en Dordogne. Elle nous a ouvert ses statistiques : en 2021, 265 personnes victimes d’infractions sexuelles se sont manifestées dans le département. Le nombre des cas d’inceste ne cesse de progresser : 27 en 2019, 64 en 2020 et 94 en 2021. « Et encore, ce qu’on connaît à l’association n’est qu’une infime partie des cas », rappelle Marine Coutellec, la présidente. « Il est certain que nous assistons à une libération de la parole, car certains faits qui nous sont rapportés sont anciens. Il y a tout un mouvement qui conduit les victimes à parler. Le cas des personnalités publiques accusées ou victimes permet aux gens de se reconnaître et elles se sentent autorisés à parler. » […]

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